Sud-Est Perret affiche 215 M€ de CA
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Le 14 juin, le groupe Perret a publié son premier rapport d’activité sur l’exercice 2020-2021. Le chiffre d’affaires du groupe est en progression : de 199 millions d’euros en 2019-2020, il est passé à 215 M€. « C’est une petite progression, à périmètre quasi constant, commente son PDG, Bernard Perret. Elle est portée par le marché de l’irrigation, les filiales Racine et CAP, ainsi que Perret Rhône-Alpes. »
En 2021, le groupe a acquis la société Pouillon Phyto-Conseil, en Isère. Rebaptisée Perret Rhône-Alpes, et adjointe de dépôts Perret du secteur, elle a bien progressé.
Les filiales d’agrodistribution ont réalisé la majeure partie du CA, avec 174,2 M€ pour cette activité, grâce à Perret (62 M€), Omag (40,2 M€), Racine (34 M€), Perret Rhône-Alpes (19,5 M€), CAP (10 M€) et Prodia (8,5 M€). Le reste du CA est réalisé par les filiales de diversification en irrigation (17,2 M€), matériel vinicole (12,5 M€) et machinisme (11,1 M€).
Rachats en irrigation
La diversification a débuté en 2009, avec une prise de participation dans Aquadoc, qui installe des dispositifs d’irrigation.
Les dernières acquisitions du groupe datent d’avril. « Nous avons finalisé l’achat de deux sociétés supplémentaires en irrigation, NPSI et Arro Services, sur le nord Vaucluse et le sud de la Drôme, indique Bernard Perret. C’est un secteur à fort potentiel car l’irrigation collective se développe. »
Baisse des phytos anticipée
En 2003, le groupe Perret réalisait 115 M€ de CA, essentiellement dans l’agrofourniture, avec 67 M€ pour le phytosanitaire. Aujourd’hui, l’activité ne représente plus que 21 % du CA du groupe, et 35 % de ces 21 % sont réalisés avec du biocontrôle. « Nous avons anticipé la baisse, et trouvé des marchés de substitution », relate Bernard Perret, en particulier avec le biocontrôle et la fertilisation. Si la tendance est à un recul, le CA phytos devrait repartir à la hausse en 2022, en raison d’achats d’anticipation des viticulteurs qui craignaient de manquer, et de la hausse des prix.
Marion Coisne
Pour accéder à l'ensembles nos offres :